Prendre Lily : la suite de L’affaire Du Haircut Killer

8 Eve
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Prendre Lily en bref

Prendre Lily est la suite de Prendre Gloria qui se situait en Italie de 1993 à 2011.

Le roman commence en 2002, en Angleterre, avec la découverte du corps d’une femme de 45 ans par ses deux filles, dans sa baignoire. La victime a été égorgés et mutilée. Entre ses doigts,  2 mèches de cheveux : l’une brune, l’autre blonde. La signature du hair cut killer.

Deux autres meurtres ont été perpétrés dans la même ville balnéaire anglaise. Des similitudes ont été constatées avec la disparition d’une jeune fille en Italie 9 ans plus tôt.

Prendre Lily

Le mot de l’Editeur

« C’était une histoire de sexe, de pulsion et de meurtre. »

Une mère de famille retrouvée assassinée dans sa baignoire, les seins tranchés, les doigts comme un écrin renfermant deux mèches de cheveux. Le corps d’une étudiante coréenne abandonné la nuit dans un quartier désert. Et des jeunes femmes qui témoignent : leurs cheveux coupés net, tandis qu’elles vivent, marchent, respirent dans une petite ville balnéaire d’Angleterre qui ne connaît pas les débordements. Non loin de la salle de bains de Lily Hewitt vit Damiano Solivo. On lui donnerait le bon Dieu sans confession si ce n’étaient ces déviances auxquelles il s’adonne en secret. Mais son épouse peut le jurer : Damiano est innocent. Damiano est même victime. Victime, oui : de la complexité d’une machinerie sociale et judiciaire qui sait comment on façonne les monstres. Premier volume d’un diptyque tiré d’un fait divers qui tourmenta l’Italie et l’Angleterre de 1993 à 2011, Prendre Lily, raconte la traque d’un psychopathe identifié.

Quelques mots sur l’auteur

Marie Neuser a fait des études à la Fac d’italien à Aix-en-Provence d’où elle sort avec l’Agrégation. Elle donne des cours d’italien.
Elle a aussi étudié l’espagnol, le portugais avant de s’attaquer aujourd’hui au japonais. Ce qui ne l’empêche pas de s’intéresser également beaucoup à la criminologie.
Les voyages ont toujours été une source d’inspiration pour son écriture.
« Prendre Lily » est son 3ème roman  après « Un petit jouet mécanique », « Marseille Noir » et « Je tue les enfants français ». Le roman « Prendre Lily » est fortement lié au roman suivant « Prendre Gloria » qui décrit l’affaire de Danilo Restivo en Italie.

Un extrait

« Quinze ans à faire ce boulot, et j’avais l’impression de découvrir une évidence qui ne me lâchait plus. Cette espèce de fatras philosophique à la con qui me traversait l’esprit pour la première fois. C’est quoi déjà, ce truc dans la mythologie avec le mec qui roule son rocher jusqu’en haut de la montagne, qui se casse le cul à accomplir ce geste qui lui semble tellement important avec tout ce qu’il implique comme efforts, douleur, sueur, sacrifices, application, et parvenu en haut, hop, ça repart dans l’autre sens, retour au point de départ. Et bien brutalement, je me rendais compte que la vie était comme ça. La vie de Lily Hewitt avait été comme ça et la vie de n’importe lequel d’entre nous pouvait l’être aussi, selon la personne que tu croisais sur ta trajectoire à un moment donné. Tu te construis et tu construis des choses, tu te défonces pour ta putain d’existence, là, à rouler ton rocher comme les bousiers qui roulent leur bout de merde, enfance, école, famille, conflit avec les uns et les autres, amours que tu as toujours peur de te prendre dans la gueule et la plupart du temps ça ne rate pas, boulot, débrouilles, croûte à gagner. Les soucis, les deuils, les amis, les bonheurs, les doutes, tu mets même des gens au monde – fabriquer des gens, quand même, c’est pas rien -, tu les aides à rouler leur rocher eux aussi sur le début du chemin, et puis un beau matin quelqu’un entre chez toi et te découpe comme ça, comme les sales gosses qui arrachent les pattes des coléoptères. La seule consolation c’est que tu n’es plus là pour contempler le gâchis. Par contre, pour ceux qui restent, c’est la déflagration. »

Notre avis

A la fois dans la continuité de « Prendre Gloria », le point de vue dans ce roman est différent en donnant la parole à un policier qui suit chargé de l’affaire. Le fait que le narrateur soit un policier permet de suivre l’ensemble des investigations et de découvrir les coulisses de l’affaire : la collaboration entre la police anglaise et iatlienne, les différentes analyses. Cela incite également le lecteur à s’interroger avec lui sur la psychologie du meurtrier, ses motivations, les réactions des proches et de voir les impacts sur tous ceux qui ont contribué aux investigations.

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