Aristote, mon père d’Annabel Lyon

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Aristote, mon père en bref

Pythias, 7 ans, aide son père, Aristote, dans la dissection d’un agneau. Herpyllis, ancienne servante concubine d’Aristote, s’occupe d’elle depuis la mort de sa mère alors qu’elle avait 3 ans.

Plus tard, pendant les symposiums que Aristote organise chaque mois avec ses collègues, quelques élèves, des politiciens, des artistes, des diplomates, des magistrats, des prêtres, Pythias écoute les échanges dans la cuisine pendant qu’elle aide Herpyllis. Elle lit également les livres de son père.

Un jour, Jason surnommé Myrmex, le fils d’un cousin éloigné d’Aristote frappe à la porte. Aristote l’intègre rapidement dans la famille, laissant Pythias, 13 ans, reprendre sa place auprès des femmes.

Le mot de l’éditeur

Pythias, la fille d’Aristote, a été élevée à l’égal des hommes. C’est elle, et non son frère cadet, qui assiste Aristote dans ses travaux, provoquant les collègues de son père et se rêvant en philosophe, scientifique ou sage-femme. La mort d’Aristote disperse ses biens et sa famille à travers la Macédoine, laissant Pythias seule, en décalage avec cette société qui nie l’existence d’une conscience féminine et l’oblige à se confronter à la réalité d’un monde dont elle s’était toujours tenue écartée.
Après Le Juste Milieu, qui évoquait la relation entre le jeune Alexandre le Grand et son précepteur Aristote, Annabel Lyon renouvelle le défi d’écrire l’Antiquité d’une plume actuelle et spontanée. Aristote, mon père exhale le soufre des temples, le sang des femmes et les larmes de la tragédie.

Quelques mots sur l’auteur Annabel Lyon

Née en 1971 au Canada, Annabel Lyon reçoit un chaleureux accueil de la critique dès la publication de son premier recueil de nouvelles, Oxygen, en 2000. Son premier roman, Le Juste milieu (2009) est sélectionné pour les trois prix de fiction majeurs du Canada : Le Giller Prize, Le Governor Gerneral’s Award et le Roger Writer’s Trust Fiction Prize. Il obtient le troisième. Le Roman est traduit en 17 langues et sa suite, Aristote mon père, est également sélectionné pour le Giller Prize.

Notre avis

Avec modernité, l’auteur s’inspire de l’histoire d’Aristote pour nous plonger dans l’Antiquité et montre la place des Macédoniens et plus particulièrement des femmes à Athènes.

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