La vie moderne au Musée d’art moderne de la Ville de Paris

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Le Musée d’Art Moderne de Paris vient de rouvrir ses portes après plus d’un an de travaux.

La façade du musée est ornée d’éléments décoratifs et notamment de bas-reliefs à la gloire des arts.

Le bâtiment a retrouvé son architecture originelle de 1937 avec un grand espace lumineux de style typique de la période Art déco (architecture épurée, symétrie, stylisation des motifs…), ouvert sur l’espace public, à travers de larges baies.

En plus des expositions temporaires, un nouveau parcours dans les collections, regroupées sur le nom « La Vie Moderne », permet de revisiter un siècle d’histoire de l’art à travers des oeuvres majeures de l’époque moderne de l’après-guerre et de la période contemporaine.

Nous commençons la visite par deux grandes salles : Dufy et Matisse.
La fée électricité de Dufy a été donnée en  1964 par EDF. Elle figurait dans le pavillon EDF en 1937.

Dans la salle Matisse, deux versions de la danse ont été exposées en 1993 face à Mur de peinture de Buren, qui assume l’aspect décoratif de son œuvre.

Buren peint une bande blanche sur une toile préalablement rayée de façon industrielle. C’est une façon de s’interroger sur la peinture après les peintures. Buren a ensuite décliné son œuvres sur différents matériaux.

Sur la seconde version de la danse on peut distinguer les trous des épingles où les larges découpages en papier étaient posés. C’est une illusion de la cohabitation du moderne et du contemporain.

La collection d’art moderne du MAM n’est pas dans la logique de retracer l’histoire de l’art mais de soutenir des artistes. Elle a évolué et imprime de peu à peu l’histoire du musée dans l’accrochage des œuvres. Nous y trouvons des œuvres moins connues que dans de grands musées nationaux.
Le parcours chronologique part de l’ouverture des portes du musée à l’occasion de l’Exposition internationale des arts et des techniques dans la vie moderne en 1937. L’impulsion donnée en 1937 avec plusieurs acquisitions s’est poursuivie jusqu’à la guerre.
Le parcours commence avec les grands panneaux décoratifs du couple Sonia et Robert Delaunay. Ces grands formats sont adaptés à la salle de présentation de 8 mètres de hauteur.

L’épopée de Cardiff comprend tous les ingrédients de la modernité avec la poésie créé par le contraste des couleurs.

Dans l’entre-deux guerre, un mouvement pousse à créer un environnement harmonieux pour l’homme moderne. L’espace accordé au mobilier est moins important dans le réaménagement des collections mais permet de mettre en perspective ce mouvement.

La tour Eiffel était le symbole de la modernité pour Delaunay.

On distingue le passage d’Aller Gleizes de l’art figuratif à l’abstrait.

Fernand Leger travaille sur contraste des formes et des couleurs. 3 extraits de films montrent comment les cinéastes faisaient appel aux artistes de la modernité pour créer des décors.

Le parcours poursuit par la présentation des principaux chefs-d’œuvre entrés dans les collections grâce à la générosité de grands donateurs. La salle consacrée aux fauves et cubistes illustre les donations notamment du Docteur Girardin et d’Ambroise Vollard.

L’enterrement de Casagemas est considérée comme à l’origine de la période bleue.

L’œuvre de Juan Gris illustre 3 niveaux de réalités regroupés dans le monde imaginaire de la peinture avec le collage cubisme.

Le cubisme c’est aussi des sculptures.

Auguste Herbin est passé par des phases de cubisme par des jeux de couleurs et de matières dans sa maison à Ceret.

L’œuvre d’Otto Freundlich illustre le passage à l’abstraction

L’école de Paris traduit le foisonnement de peintures et de sculptures.

La sculpture de Lehmbruck a rejoint le nouveau parcours de cette collection.

Quelques œuvres d’arts primitifs proviennent de la donation du Docteur Girardin.

Lucio Fontana propose une oeuvre originale avec des néons.

En 1937, les arts décoratifs français étaient soutenus et sont représentés dans le musée grâce à des donations.

Tal Coat a créé plusieurs oeuvres expressionnistes avant de se tourner vers l’art abstrait.

Le musée comprend une centaine d’oeuvres de Dufy.

Nous pouvons observer l’évolution de l’oeuvre de Matisse.

 

Les peintures de Van Dongen est devenue très mondaine.

La collection est constituée de plusieurs œuvres de Bonnard et Vuillard.

Edouard Vuillard a rendu hommage à ses amis artistes.

Le parcours aborde alors des œuvres d’artistes des dernières décennies du XXème siècle et du XXIème siècle.

Le Docteur Girardin est un des premiers amateurs de Bernard Buffet. Nous pouvons visualiser le lien avec l’oeuvre de Francis Gruber.

La collection montre des œuvres de Giorgio de Chirico différentes de celles que l’on a l’habitude de voir

L’artiste d’art brut Chaissac a une approche à la fois proche et différente de celle de Buffet.

Le parcours se termine par les dernières acquisitions contemporaines, reflet de nos sociétés actuelles.

Le musée continue d’acquérir des œuvres.

En pratique

11 avenue du Président-Wilson
75016 Paris

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