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Intelligences en bref
La BD commence par poser le contexte avec des cartes, le rappel des missions des services de renseignement français, russe et israélien et quelques vignettes sur la situation au Sud de la Syrie.
Grégoire demande à une infirmière de l’hôpital Necker de les aider à obtenir des informations sur un Iranien, nommé “Siamois”, qui vient y voir régulièrement son fils.
Avec le reste de l’équipe au sein de la DGSI, ils coopèrent avec le Mossad pour obtenir des renseignements sur les sites de lancement de missiles iraniens installés en Syrie en piégeant le PC et le téléphone portable de Siamois.
Le mot de l’éditeur
2019 : le port stratégique syrien de Lattaquié est dorénavant tenu par l’Iran. Le risque est immense que les gardiens de la révolution l’utilisent pour faire entrer des armes, faisant ainsi du Proche-Orient une véritable poudrière. Au sein de la DGSI, le commandant Mougin dirige l’équipe en charge du contre-espionnage iranien. C’est donc sur le territoire français que Grégoire, ancien flic de la PJ, Eliott, Antoine, Chloé et Anaïs opèrent, en coordination avec les services secrets israéliens, pour obtenir des renseignements. « Siamois », l’un des ingénieurs chargés par Téhéran de la prise en main du port de Lattaquié, est suspecté de détenir des informations sur les sites de lancement de missiles iraniens installés en Syrie. Et il se rend justement à Paris pour rejoindre son fils soigné à l’hôpital Necker : l’occasion parfaite d’engager une filature et de piéger son ordinateur. Mais le Mossad et la DGSI ne sont pas les seuls à s’intéresser à ce port : la Russie avance aussi ses pions, depuis les couloirs de l’ambassade à Paris jusqu’à l’aéroport de Roissy. Ce jeu d’échecs risque de devenir un jeu de dupes… Tout autant un précis de géopolitique qu’un récit d’espionnage à la construction magistrale, Intelligences est le résultat de l’association inédite d’un ancien agent du contre-espionnage, Hugo de Bénat, à un scénariste expérimenté, Philippe Pelaez (Six, Épouvantail). Il ne manquait plus que le dessin réaliste et précis de Gontran Toussaint pour en faire une captivante fiction politique.
Quelques mots sur les auteurs
Né en 1970, à Castres (Tarn), Philippe Pelaez a suivi des études pour devenir professeur d’anglais. Il enseigne à Pontarlier (Doubs) pendant 5 ans puis sur un atoll des Tuamotu (Polynésie française) durant 4 ans, avant de mettre le cap sur l’île de La Réunion. Il se lance ensuite dans l’écriture de scénarios.
Hugo de Benat est un ancien officier des services de renseignements français.
Né en 1989 à Namur (Belgique), Gontran Toussaint a découvert durant son adolescence, l’univers de grands maîtres du réalisme. Cela va avoir un impact considérable sur l’évolution de son travail. À l’issue d’un parcours scolaire artistique, il poursuit sa formation en bande dessinée à l’institut Saint-Luc de Liège avant de commencer ses démarches auprès des éditeurs.
Née en France en 1986, Léa Chretien se passionne dès l’enfance pour le dessin et les histoires. Après avoir suivi un parcours artistique, elle part étudier l’illustration en Belgique à l’ESA Saint-Luc de Liège.
Notre avis
Cette BD nous plonge dans le milieu du renseignement et dans les enjeux géopolitiques. Sa structure témoigne du long travail d’investigations.
Les dessins contribuent au réalisme du récit qui est par ailleurs très bien documenté.



