Le Musée Jacquemart-André présente l’une des plus précieuses et secrètes collections privées d’art de la Renaissance italienne.
La Collection Alana est le résultat d’un travail de sélection de peintures du XIIIème au XVème siècles pendant plusieurs décennies effectué par le couple Alvaro Saieh et Ana Guzmán, d’où le nom « Alana » formé par la contraction des deux prénoms. Elle illustre aussi la créativité de cette période considérée comme fondatrice de l’art occidental. Elle s’est récemment ouverte à la peinture des XVIème et XVIIème siècle.
Cette exposition réunit plus de 75 chefs-d’œuvre des plus grands maitres italiens comme Lorenzo Monaco, Fra Angelico, Uccello, Lippi, Bellini, Carpaccio, Le Tintoret, Véronèse, Bronzino ou Gentileschi, dont certains n’ont jamais été présentés au public.
Le choix éblouissant d’un collectionneur
La première salle restitue l’accrochage très dense, avec des groupes alignés de la collection. Les œuvres se distinguent par leur qualité.
Les ors des primitifs italiens à l’aube de la renaissance
L’exposition suit ensuite un parcours chronologique, en commençant par des œuvres majeures des XIIIème et XIVème siècle.
La première renaissance florentine, une nouvelle conception de l’art
Avec le rayonnement économique de Florence qui s’affirme dès le début du XVème siècle, de puissantes familles marchandes deviennent de grands commanditaires pour les artistes.
La spiritualité florentine à la fin du XVème siècle
La redécouverte de l’héritage antique permet à la peinture florentine de s’affranchir de la vision médiévale pour laisser place à une nouvelle expression de ferveur religieuse.
La grande peinture vénitienne
La collection Alana a récemment élargi ses limites géographiques et chronologiques en accueillant des œuvres du XVIème siècle.
Splendeurs à la cours des Médicis, la belle « manière moderne »
Ce n’est qu’en 1512 que les Médicis sont autorisés à revenir à Florence. Les arts y conservent une place capitale. Le genre du portrait est mis à l’honneur.
Le Baroque, une révolution picturale
Au début du XVIIème siècle, le caravagisme offre un autre visage du baroque en peinture. De nombreux artistes proposent des déclinaisons du clair-obscur.
En pratique
Jusqu’au 20 janvier 2020
158 boulevard Haussmann
75008 PARIS