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Les fantômes de la rue Freta en bref
En 2020, l’auteur a pris connaissance d’une lettre d’une de ses grandes tantes, Sonia, provenant du ghetto de Varsovie.
Il est alors rongé par la culpabilité de ne pas avoir honoré les disparus de la famille.
Il avait noué une relation privilégiée avec sa grand-mère qui lui parlait beaucoup de ses souvenirs en Pologne.
Il est désormais déterminé à enquêter sur Sonia et sa famille, qui sont restés en Pologne en 1941 alors que toute la famille était partie. Il se rend alors à Varsovie en 2021 avec son père, sa soeur et sa fille.
Le mot de l’éditeur
Avec cette enquête intime, Jérémie Dres nous donne à voir, à entendre, et à sentir la vie dans le ghetto de Varsovie, ce qu’était la culture ashkénaze, les choix que les familles ont dû faire, au fur et à mesure de l’encerclement et des rafles au sein d’une grande capitale européenne. En mêlant la quête personnelle et historique, il fait de son histoire, notre histoire à tous.
Menée avec rythme et curiosité, cette quête nous fait aussi rencontrer ceux et celles qui font vivre aujourd’hui la mémoire de la Shoah, au Jewish Historical Institute de Varsovie, au Mémorial de la Shoah à Paris, à Yad Vashem en Israël, ou au département des Archives d’Ellis Island à New York… Le livre a d’ailleurs reçu le soutien de la Fondation pour la mémoire de la Shoah.
Une oeuvre nécessaire. Quelques mois avant sa mort, le grand Historien de la destruction des juifs, Raul Hilberg répondait au journaliste du Monde qui lui demandait ce qu’il restait encore à apprendre sur la Shoah. Il insistait sur la nécessité de multiplier des recherches à l’échelle locale, en particulier en Europe de l’Est, afin de « resserrer la focale sur des communautés de petites tailles, pour cerner au plus près l’histoire des individus ». C’est ce fait Jérémie Dres, en explorant son histoire familiale.
Quelques mots sur l’auteur Jérémie Dres
Notre avis
Dans ce roman graphique, l’auteur raconte l’histoire de sa famille avec beaucoup d’émotions. Son récit est d’autant plus ancré dans la réalité qu’il est accompagné de quelques photos de personnages et d’objets.
Un bel hommage à sa famille et un rappel pas forcément inutile de cette période troublée.




