Lalalangue de Frédérique Voruz

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Lalalangue en bref

L’auteur décrit de son enfance, les membres de sa famille, en particulier sa mère, Marie-Madeleine.

Marie-Madeleine, passionnée d’alpinisme se marie à 22 ans avec Paul. Enceinte de 5 mois de jumeaux, ils partent grimper dans les calanques de Marseille. Après une chute, Paul se casse le bras,, Marie-Madeleine fait une fausse couche et perd sa jambe gauche. Ils eurent 7 enfants.

La priorité de Marie-Madeleine semble supprimer tout plaisir de la vie à ses filles.

Le mot de l’éditeur

A l’origine, il y a le mythe. Une jeune femme enceinte gravit les calanques de Marseille avec l’homme qu’elle aime. La montagne est toute sa vie. Mais un rocher se brise. Son homme l’entraîne dans sa chute. La jeune femme tombe dans le coma. A son réveil, apprenant la perte de ses jumeaux et d’une de ses jambes, elle aura ces mots :  » Je me vengerai sur les enfants.  » Cette femme, la mère de l’autrice, a tenu sa promesse.
Frédérique est la petite dernière d’une fratrie de sept et son enfance, elle l’a passée à composer avec la honte, le mystique, la peur et l’effroi. Les prothèses de sa mère unijambiste. Les Nocturnes de Chopin joués par son père-fantôme. Les amis clochards avinés dans le salon et l’obsession de récupérer pour ne pas gâcher. Le refus du plaisir. Pour gagner ce paradis hypothétique. Et Jésus-Christ.
Ce radin voyeur qui a gardé un oeil sur elle en toute occasion. Les croyances et les expressions consacrées d’une famille, et la folie dévastatrice d’une mère. Mais le rire aussi, et cette recherche du regard qui bouscule ce qu’on croyait éternel : sur la scène de théâtre ou le divan de l’analyse, la parole comme arme de guérison. Avec un sens de l’observation sans complaisance sur les siens et sur elle-même, et un humour féroce, Frédérique Voruz offre avec ce premier livre un récit glaçant sur une enfance en milieu hostile, un conte cruel où l’ogre se fait ogresse, une prodigieuse oeuvre de survie.

Quelques mots sur l’auteur Frédérique Voruz

Comédienne et autrice, Frédérique Voruz  a débuté à vingt et un ans avec Ariane Mnouchkine et la troupe du Théâtre du Soleil. En 2016, elle la quitte et crée le seule-en-scène autobiographique Lalalangue – Prenez et mangez-en tous, mis en scène par Simon Abkarian. C’est avec lui qu’elle joue par ailleurs dans le spectacle  Électre des bas-fonds, qui remportera trois Molières en 2020.

Notre avis

Ce livre est l’adaptation de la pièce de théâtre crée par l’auteur. Nous retrouvons une fluidité dans ce récit qui alterne entre légèreté, humour, regard décalé sur la famille, sentiment de culpabilité, quotidien difficile et émotions contradictoires.
Nous nous retrouvons tous plus ou moins, nous directement ou nous proches, dans cette famille dysfonctionnelle. Si bien que lorsque l’auteur bascule d’anecdotes, à des maladresses ou à des actes plus graves, nous pouvons difficilement ne pas nous sentir concernés et être affectés.

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