Les Amazones II : exposition plein air d’art urbain de Fluctuart mettant à l’honneur le Brésil

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Fluctuart propose un voyage à travers une exposition à ciel ouvert de 5 artistes brésiliennes à l’occasion de la saison France-Brésil : Drika Chagas, Mura, Rafaella Braga, Sayonara Pinheiro et Tereza Dequinta.

La deuxième édition des Amazones s’inspire des paysages brésiliens, de la culture populaire et des traditions des peuples autochtones. Elle intègre des éléments naturels et symboliques tels que la présence de Dracaena trifasciata (plantes) et la renda de bilros (dentelle), en écho aux modes de vie côtiers du nord-est brésilien.
La composition invite à se reconnecter avec la nature et à vivre un moment suspendu où ancestralité, spiritualité et modernité se croisent harmonieusement.

Mura Arte
Mura, de son vrai nom Giulia Yoshimura, résidant à Porto et originaire de São Paulo, est d’ascendance japonaise. Elle a obtenu son diplôme en architecture et urbanisme à l’Institut fédéral de São Paulo (IFSP) et poursuit actuellement une maîtrise en beaux-arts à l’université des Beaux-Arts de Porto, tout en exerçant en tant qu’artiste visuelle et muraliste. Elle s’inspire de la flore et intègre l’art botanique dans sa production. Son œuvre vise, à travers une observation minutieuse des spécificités morphologiques et physiologiques des plantes, à souligner l’importance des végétaux et des fleurs, ainsi que leur lien avec l’humanité. Sa pratique picturale s’étend à diverses échelles, allant des aquarelles et toiles aux grandes fresques murales. 

Sayonara Pinheiro
Artiste profondément connectée à l’espace naturel entourant sa résidence près de l’Océan à Natal, au Brésil, Sayonara Pinheiro réalise des œuvres qui interagissent avec la nature. Elle conçoit des créations fondées sur des marques qui illustrent diverses strates temporelles, les empreintes laissées par les éléments naturels. Son art incarne le dynamisme d’un environnement en perpétuelle évolution. 

Drika Chagas
Drika Chagas est une artiste originaire de l’État du Pará qui vit à Dijon en France. Diplômée de l’Université fédérale du Pará, sa carrière a commencé en 2009 et ses œuvres sont visibles dans les rues et les galeries, tant au Brésil qu’à l’international. Ses créations proviennent directement des représentations et des expériences culturelles d’un imaginaire onirique amazonien, qui s’entrelacent harmonieusement avec les nouvelles formes féminines de la culture pará, enrichies d’influences du muralisme contemporain. 

Tereza Dequinta est membre du célèbre duo brésilien Acidum Project, un collectif dynamique basé à FortalezaCe qui a été fondé en 2006 par Tereza et Robézio, également connus sous le nom d’AC/D1. Son œuvre se compose de grandes peintures murales colorées sur les thèmes de la connaissance et de l’humanité. Acidum célèbre le genre expérimental à travers un mycélium d’art urbain qui inclut des peintures murales, des graffitis, du design, des pochoirs, des projets audiovisuels et des expositions. Le duo joue avec des couleurs vives pour imprégner leurs œuvres de la vitalité de la vie contemporaine, appliquée avec audace à des personnages obscurs et à des motifs.
Rafaella Braga vient de Goiânia et réside et travaille à Berlin. Elle a commencé à tracer son propre chemin dans les arts à travers le graffiti, puis dans la peinture, qu’elle explore librement et sans préjugés. Elle développe et concrétise ses idées principalement sur de grandes toiles, pouvant couvrir des murs entiers, ce qui révèle une méthode de travail physiquement exigeante. Elle explore également d’autres domaines tels que l’installation, la performance et la sculpture. Utilisant son œuvre comme un journal intime, sa pratique considère le corps comme matière première, examinant le soi défini par ses vulnérabilités, ses secrets, et s’articule autour de l’interaction entre réalité et fantasme, identité et temporalité offrant une alternative onirique à la réalité. 
Ces œuvres spécialement conçues pour l’espace peuvent être admirées sur la terrasse d’été du centre d’art urbain.

Cette exposition résonne avec la tenue prochaine de la COP30 à Belém et met en lumière l’urgence environnementale à travers des récits intimes et universels. En s’appuyant sur des matériaux, des symboles et des inspirations enracinés dans leurs territoires d’origine, les artistes explorent les liens profonds entre mémoire culturelle et écologie contemporaine.

Pour en savoir plus

Les Amazones II – Le Brésil à l’honneur – Exposition estivale à ciel ouvert

 

En pratique

Fluctuart

Jusqu’à fin octobre
Pont des Invalides
Port du Gros Cailloux

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