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Trafic d’œuvres d’art en bref
Apres plusieurs années de recherche sur le vol d’œuvres d’art, l’auteur est déterminé à réaliser une enquête sur l’office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC).
Il montre ainsi le travail des enquêteurs de l’OCBC, la diversité de leurs missions, l’apport de différents experts et la collaboration de plusieurs services opérationnels.
Le mot de l’éditeur
Avec les armes et la drogue, le trafic de biens culturels est l’un des plus importants trafics au monde. En France, pour lutter contre cette criminalité organisée et protéger le patrimoine, une trentaine d’agents, dont des policiers et des gendarmes, sont réunis au sein d’un même service d’enquête de la direction nationale de la police judiciaire (DNPJ), l’office central de lutte contre le trafic des biens culturels. Depuis 1975, l’OCBC mène des investigations complexes de dimension nationale et internationale afin de retrouver des œuvres volées, surveille le marché de l’art pour faire face aux affaires de recel, de faux, d’escroquerie en bande organisée et de blanchiment, souvent en collaboration avec Europol et Interpol. L’office est également très impliqué dans la lutte contre le pillage et le trafic de biens archéologiques en provenance des zones de conflits. Ces diverses actions, tant sur le plan opérationnel que stratégique, font de l’OCBC une unité de police spécialisée reconnue dans le monde entier. Pour la première fois, un ouvrage étudie de l’intérieur les missions et les actions de l’OCBC.
Quelques mots sur les auteurs
Laure Fissore consacre son diplôme de l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs (Paris) à une étude sur la danse. Elle part ensuite découvrir des techniques d’impression d’estampe et d’aquarelle aux Beaux-Arts de Hangzhou. Elle remporte en 2009 le prix du carnet de voyage du journal Libération. Son travail est régulièrement publié (Le Monde, Feuilleton…) et exposé entre Paris et Monaco.
Parallèlement à ses activités d’auteur de livres et de documentaires sur le cinéma, Luc Larriba mène depuis plusieurs années des investigations sur le trafic d’œuvres d’art. C’est dans ce cadre qu’il a pu suivre, à titre exceptionnel, le travail de l’OCBC.
Notre avis
Malgré les termes techniques et la multitude d’organisations impliquées, cet ouvrage est passionnant en nous faisant découvrir ce milieu, à travers des affaires réelles : série de cambriolages d’œuvres d’art chez des particuliers, disparition de linteaux sur le territoire égyptien, disparition de cartes anciennes dans des bibliothèques, escroquerie en bande organisée autour d’une galerie qui présente de faux tableaux, pillage d’un trésor national à l’aide d’un détecteur de métaux, trafic de biens culturels péruviens…
Des portraits, un lexique et un point juridique et des portraits apportent un éclairage supplémentaire sur le sujet.
Je veux le même
Trafic d’œuvres d’art – Une enquête au cœur de l’OCBC de Laure Fissore et Luc Larriba
Voir la fiche du livre (prix conseillé : 27,50€)




