La Cocotte de Rouen : Roman à la Belle Epoque en Normandie en bref
En mai 1897, Donatien Joubert, petit bourgeois dans la quarantaine qui a un avis sur tout, se rend souvent dans des bouillons et cafés. Il craint d’être humilié après la publication d’un article du journaliste à scandale, Armand Pradal, sur son escapade avec la courtisane Perline.
Le mot de l’éditeur
À Rouen, Perline est une jeune femme heureuse qui profite du printemps enfin revenu en cette année 1897.
Les hommes au côté de Perline s’enflamment comme des fétus de paille posés sur des braises ardentes. Donatien Joubert, un petit bourgeois du XIXe est à ses genoux jusqu’à ce qu’il prenne peur. Il va se faire aider pour tenter d’échapper à un scandale mondain et coquin. Il s’associe alors, malgré lui, à un être diabolique.
À la Belle Époque, le pire n’est jamais sûr. Les promenades de la Cocotte dans un Rouen en perpétuel mouvement, poussé par le Progrès, occupent ses journées quand elle ne tient pas son comptoir au premier étage du grand magasin de nouveautés et de solde Au Sans Pareil, Rue des Carmes.
Le Rouen de la Belle Époque est dépeint à travers une modernité galopante et inexorable. Le Progrès trace la route des rues et des quartiers de Rouen. Les commerces, les boutiques de mode, les loisirs sont ceux d’aujourd’hui tandis qu’ils naissaient au cours du XIXe. Le commerce des maisons de tolérance est discret ou presque. Perline la Cocotte de Rouen nous montre son quotidien, ses craintes, ses aspirations à profiter de ce monde en mouvement.
Quelques mots sur l’auteur Arthur Aubiers
Passionné d’histoire et de littérature, Arthur Aubiers, a publié son premier roman dans un genre proche des romans de l’époque : du fantastique au contact direct avec les événements de l’Histoire, à mi-chemin entre croyances populaires, maléfices et mystiques de salon. Le scénario est haletant, surprenant et terrible. Les personnages sont attachants, dégoûtants. Leurs destins s’entrelacent tandis qu’ils se mentent, emportés par leur peur.