L’âge d’or de la peinture anglaise au Musée du Luxembourg

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Le Musée du Luxembourg nous donne l’occasion de redécouvrir une période féconde dans l’histoire de la peinture en Angleterre, allant des années 1760 jusqu’à 1820 environ avec l’exposition  » L’âge d’or de la peinture anglaise », élaborée à partir des chefs-d’oeuvre de la Tate Britain.

Pendant le règne de George III (1760 – 1820), la Grande Bretagne s’est affirmé sur la scène internationale et a connu un essor artistique et culturel. En 1768, George III a lancé la fondation de la Royal Academy of Arts avec la mission de promouvoir les arts de Grande-Bretagne à travers l’éducation et les exposition. Cela témoigne d’une quête d’une identité esthétique nouvelle.

Des britanniques comme Gainsborough, Reynolds, Fuseli, Martin, Hopper, Beechey, Lawrence, De Loutherbourg ou Turner ont la possibilité de s’épanouir dans une diversité de styles et ont profondément renouvelé le genre du portrait, celui du paysage ou encore de la peinture d’histoire à travers les thèmes récurrents de cette époque que sont la famille, la nature, la vie quotidienne, la vie rurale et la présence de la Grande-Bretagne en Inde et dans les Caraïbes.

Reynolds et Gainsborough, face à face

L’exposition s’ouvre sur les œuvres de Reynolds et Gainsborough, qui se sont imposés dans le domaine du portrait à partir des années 1760.

Portraits, images d’une société prospère

Le développement économique et urbain et la multiplication des expositions publiques permettent aux portraitistes de mieux se faire connaître du public. Le mouvement romantique émerge à la fin du XVIIIe siècle.

Dynasties et familles, images d’un entre-soi

Les années 1730 et 1740 voient l’apparition de portraits de groupes, généralement des familles mises en scène sur un mode informel, se voulant être des instantanées de la vie familiale. Cela traduit l’importance accrue accordée à l’espace privé et au confort de la vie domestique.

Le spectacle de la nature

Jusqu’à présent peu considéré, le genre du paysage est valorisé à la fin du XVIIIe siècle en Grande-Bretagne et participe à la défini de l’identité britannique.

Peindre à l’aquarelle

L’aquarelle contribue à la vitalité de la peinture de paysage en Angleterre.

Aux frontières de l’empire

Les arts plastiques ont contribué à occulter les dures réalités de l’empire colonial de la Grande Bretagne, principal acteur de la traite négrière transatlantique.

La peinture d’histoire, contradictions et compromis

William Turner réussit le compromis entre le modèle des grands maîtres du XVIIe siècle et ds vues spectaculaires destinés au grand public.

En pratique

Jusqu’au 16 février 2020
19 rue de Vaugirard
75006 Paris

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