On la trouvait plutôt jolie de Michel Bussi

8 Eve
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On la trouvait plutôt jolie en bref

A Marseille, Leyli Maal, mère célibataire d’origine africaine, prend le bus pour se rendre à son rendez-vous avec Patrick Pellegrin à la FOS – IMMO. Elle vit avec ses 3 enfants, Bamby, Alpha et Tidiane, dans un 25 m² et espère obtenir un appartement plus grand.

Dans la chambre Shéhérazade de Red Corner, François est sous le charme de Bamby. Il est retrouvé quelques heures plus tard, menotté, nu allongé sur un lit et exsangue.

Le mot de l’éditeur

Du désert sahélien à la jungle urbaine marseillaise, en quatre jours et trois nuits…
Un suspense renversant et bouleversant.
« – Qu’est-ce qui ne va pas, Leyli ? Vous êtes jolie. Vous avez trois jolis enfants. Bamby, Alpha, Tidiane. Vous vous en êtes bien sortie.
– Ce sont les apparences, tout ça. Du vent. Il nous manque l‘essentiel. Je suis une mauvaise mère. Mes trois enfants sont condamnés. Mon seul espoir est que l’un d’eux, l’un d’eux peut-être, échappe au sortilège.
Elle ferma les yeux. Il demanda encore :
– Qui l’a lancé, ce sortilège ?
– Vous. Moi. La terre entière. Personne n’est innocent dans cette affaire. »

Quelques mots sur l’auteur Michel Bussi

Michel Bussi, né le 29 avril 1965 à Louviers (Eure), est un auteur et politologue français, professeur de géographie à l’université de Rouen, où il dirige une UMR du CNRS.
En tant que chercheur universitaire, il publie depuis une vingtaine d’années des articles et ouvrages scientifiques.
Son premier roman, « Code Lupin », s’est vendu à plus de 7 000 exemplaires et a ensuite été publié en feuilleton, pendant 30 jours lors de l’été 2010 par le quotidien « Paris Normandie ».
Son deuxième roman, « Omaha crimes », a obtenu le prix Sang d’encre de la ville de Vienne en 2007, le prix littéraire du premier roman policier de la ville de Lens 2008, le prix littéraire lycéen de la ville de Caen 2008, le prix Octave-Mirbeau de la ville de Trévières 2008 et le prix des lecteurs Ancres noires 2008 de la ville du Havre.
Suivent d’autres romans qui remportent un grand succès : « Mourir sur Seine », qui a obtenu en 2008 le prix du Comité régional du livre de Basse-Normandie, « Sang famille » en 2009, « Nymphéas noirs » en 2011 qui remporte notamment le prix des lecteurs du festival Polar de Cognac, le prix du polar méditerranéen, le prix Michel Lebrun de la 25e heure du Mans, le prix des lecteurs du festival Sang d’Encre de la ville de Vienne, le Grand prix Gustave Flaubert de la Société des écrivains normands, « Un avion sans elle » en 2012 qui est récompensé par le prix Maison de la presse 2012, le prix du roman populaire 2012 et le prix du meilleur polar francophone 2012, « Ne lâche pas ma main » qui a reçu le prix du roman insulaire 2013.
En 2010, il participe au recueil de nouvelles « Les Couleurs de l’instant » publié dans le cadre du festival Normandie Impressionniste, avec la nouvelle « T’en souviens-tu mon Anaïs? ».
Son roman « N’oublier jamais » est sorti en mai 2014. Ont été publiés depuis « Maman a tort » en 2015.
En mai 2016, le Temps est assassin est paru, avec, une fois n’est pas coutume la Corse en toile de fonds. Une des particularités de son travail est en effet de situer la majorité de ses romans en Normandie.

Notre avis

Les nombreux dialogues apportent de la fluidité au récit. Michel Bussi entretient le suspense en alternant les chapitres relatifs aux différents protagonistes, l’enquête de la police et le récit de la vie de Leyli que nous découvrons progressivement. A travers ce récit, il nous fait également réfléchir à la question des migrations.

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