La Petite Dernière de Fatima Daas

8.5 Eve
8.5

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La Petite Dernière en bref

L’auteur se dévoile, dans chacun des courts chapitres, qui commence par « Je m’appelle Fatima », à travers des tranches de vie sur sa naissance, son enfance, son quotidien.

La construction du récit, le style vif, les courtes phrases juxtaposées, rythmées par l’anaphore au début de chaque chapitre et quelques mots arabes, traduisent la diversité de l’identité de l’auteur.

Le mot de l’éditeur

Je m’appelle Fatima Daas. Je suis la mazoziya, la petite dernière. Celle à laquelle on ne s’est pas préparé. Française d’origine algérienne. Musulmane pratiquante. Clichoise qui passe plus de trois heures par jour dans les transports. Une touriste. Une banlieusarde qui observe les comportements parisiens. Je suis une menteuse, une pécheresse. Adolescente, je suis une élève instable. Adulte, je suis hyper-inadaptée.
J’écris des histoires pour éviter de vivre la mienne. J’ai fait quatre ans de thérapie. C’est ma plus longue relation. L’amour, c’était tabou à la maison, les marques de tendresse, la sexualité aussi. Je me croyais polyamoureuse. Lorsque Nina a débarqué dans ma vie, je ne savais plus du tout ce dont j’avais besoin et ce qu’il me manquait. Je m’appelle Fatima Daas. Je ne sais pas si je porte bien mon prénom.

Quelques mots sur l’auteur Fatima Daas

Née en 1995 à Saint-Germain-en-Laye, Fatima Daas a grandi à Clichy-sous-Bois, entourée d’une famille nombreuse. Elle a étudié la création littéraire à l’Université Paris 8 de Saint Denis. Elle se définit comme féministe intersectionnelle. La Petite Dernière est son premier roman.

Notre avis

Le lecteur apprend à connaitre l’auteur progressivement, au fil des chapitres, comme un ami à qui on se confie, à qui on raconte des bribes de souvenirs, …comme quelqu’un qui cherche à assembler les pièces d’un puzzle pour savoir qu’il est réellement.
Nous prenons conscience des difficultés qu’elle a pu rencontrer à ne pas correspondre aux attentes des autres et à se faire accepter comme elle est.

Je veux le même

La Petite Dernière de Fatima Daas, à partir de 7,40€

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