Phalène fantôme de Michèle Forbes

8.5 Eve
8.5

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Phalène fantôme en bref

En août 1969, Katherine part faire un pique-nique à la plage de Groomsport avec son mari George et leurs 3 enfants. Après avoir vu une tasse de thé, elle part nager dans la mer d’où surgit une tête de phoque. Elle s’est trop éloignée du large, est paniquée et ne parvient pas à retourner au rivage. C’est son mari, qui ne sais pas nager, qui part la chercher en lui lançant sa chemise. Lui, n’a pas vu de phoque.
Dans la voiture, sur le chemin du retour, ils évoquent l’époque où Katherine faisait du théâtre musical amateur. Mais elle est ailleurs, des pensées remontent à la surface.

Le Mot de l’éditeur

Belfast, 1969 : tension dans les rues, trouble dans les âmes. De loin, Katherine a tout d’une femme comblée. Trois petites filles, un bébé adorable, un mari valeureux, George, ingénieur et pompier volontaire. Seulement, Katherine a un passé… En 1949, chanteuse lyrique amateur, passionnée par son rôle de Carmen, elle fait la connaissance de Tom, jeune tailleur chargé de lui confectionner son costume de scène. Le coup de foudre est immédiat, mais elle est déjà fiancée à George et la double vie a un prix. Vingt ans après le drame qui a décidé de son destin, Katherine ne parvient plus à garder ses émotions sous cloche. Au moment où sa ville se déchire, elle doit affronter les zones d’ombre de son passé.
Exploration de la mémoire, de l’enfance, de l’amour illicite et de la perte, Phalène fantôme dépeint des morceaux de vie ordinaire qui ouvrent sur de riches paysages intérieurs.

Quelques mots sur l’auteur Michèle Forbes

Née à Belfast, Michèle Forbes a fait des études de littérature et a travaillé comme critique littéraire au Irish Times. Elle est actrice de théâtre, de cinéma et de télévision. Après plusieurs nouvelles qui ont remporté des prix, elle a publié son premier roman « Phalène fantôme ». Son deuxième roman  » Edith & Oliver » portent également sur le milieu du théâtre en Irlande.

Notre avis

Le récit n’est pas linéaire, l’auteur alterne des chapitres relatifs à 1969 et 1949, ce qui permet de mettre en avant le contraste entre l’audace et la passion de Katherine envers Tom et la description de la vie de famille bien ordonnée, 20 ans plus tard. Nous retrouvons l’influence de l’enfance de l’auteur à Belfast ainsi que celle de son l’expérience professionnelle dans le théâtre et celle de son père, pompier.
L’auteur exploite dans ce roman le sentiment de culpabilité qui domine Katherine et Georges. Sur fonds de tensions en Irlande, elle dépeint également, avec beaucoup d’acuité et quelques passages poétiques, les relations familiales et offre une place croissante dans le récit aux enfants, en particulier à Elsa.

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